La plupart des difficultés rencontrées par les thérapeutes débutants sont d’ordre relationnelles et/ou personnelles. Lorsque le thérapeute n’est pas conscient de tout cela, il fait partie du problème et non de la solution. Cela se traduit par non seulement il ne va pas aider son client mais en plus, il risque de le confirmer dans sa problématique. Par ailleurs, il est très difficile pour un thérapeute de progresser seul sur ces points sans le feedback d’un professionnel. Il s’agit « d’angles morts » dans la relation thérapeutique que seul un expert peut déchiffrer. C’est pourquoi il est nécessaire pour un thérapeute d’être supervisé.
La supervision permet de s’assurer que le thérapeute maîtrise les outils qu’il utilise et l’aide à travailler sur les affects générés par la relation avec ses clients dans un cadre sécurisés. Il ne s’agit pas d’une psychothérapie à proprement parler. La supervision ne remplace donc pas une psychothérapie personnelle. Ces supervision sont le plus souvent conduites en groupe.
Le but est de permettre au thérapeute de prendre du recul et de s’interroger sur la relation qu’il entretien avec son client. Cela lui permet d’analyser ce qui est en train de se jouer et qui freine l’avancée de la thérapie. Il ne s’agit pas de conseils sur ce que le thérapeute devrait faire mais plus d’une approche systémique de la supervision qui permet de décoder les enjeux cachés de la thérapie.
Les consultations au Centre Thérapie-solution
Les difficultés peuvent provenir de :
– D’un cadre insuffisant.
– D’une faible alliance thérapeutique.
– D’un manque de présence ou d’empathie.
– D’une position haute de « sachant » adoptée par le thérapeute.
– Du besoin de comprendre ou d’agir du thérapeute.
– Du projet thérapeutique et des attentes qu’a le thérapeute envers son client.
– D’un enjeu psycho-relationnel inconscient (le thérapeute se trouve « recruté » par son client pour jouer un rôle dans sa névrose).
– D’un rôle psychologique adopté par le thérapeute : « Victime » (impuissant), « Persécuteur » (provocateur) et le plus souvent « Sauveur » (aidant).
– D’un manque de flexibilité de la part du thérapeute.
– De croyances limitantes du thérapeute.
– D’un manque d’observation de la relation comme reflet de la problématique du client.
– De la non intégration des enjeux systémiques.
– D’un manque de respect de son intégrité et d’écoute de ses besoins de la part du thérapeute.
– D’une projection de la carte du monde du thérapeute sur son client.
– D’un retentissement émotionnel de la problématique du client sur le thérapeute.
– D’une confusion entre projection et intuition.
– De la prise en compte de la résistance du client pour autre chose qu’une forme de collaboration.
– D’un travail sur soi insuffisant du thérapeute.
– D’un manque de compétence du thérapeute.
– Etc…
Supervision présentielle
Une supervision de groupe (5 personnes), au rythme de 1 séances de cinq heure par mois. cette supervision permet de comprendre la relation avec les patients, renforcer l’écologie du praticien, développer sa créativité, enrichir ses compétences, partager sur des problématiques. Cette supervision est ouverte à tous les praticiens en PNL et Hypnose éricksonienne.
Supervision téléphonique
La forme que nous avons retenue est une supervision de groupe (10 personnes) par téléconférence, au rythme de 1 séances (1h30) par mois. Les thérapeutes se connectent par téléphone à un numéro spécial non surtaxé. A chaque séance, les thérapeutes présenten succinctement un à deux cas avec lesquels ils ont des difficultés ou pour lesquels ils ont besoin de feedback. Le superviseur coache le thérapeute, et les autres thérapeutes apprennent de cette expérience. Ainsi, la montée en compétence est rapide car tous les participants apprennent des cas présentés. Cette supervision est ouverte à tous les praticiens en PNL et Hypnose éricksonienne et aussi thérapie Breve ou Sophrologie.